10 May
10May

Bienvenue dans notre dossier complet sur la pollution de l'air, avec aujourd'hui un focus sur les particules fines PM 2.5

Chez OPTIMUS ROBOT, nous sommes persuadés qu'une compréhension globale de la pollution de l'air permettrait de faire évoluer les mentalités plus rapidement.

Nous avons donc à coeur d'expliquer simplement quelles sont ces particules invisibles et inodores qui font beaucoup de dégâts à notre organisme.

C'est quoi les PM2.5, définition et mesure ?

La matière particulaire ou PM (Particule Matter en anglais) est une particule physique : elle est donc définie par une taille (au contraire d'un gaz).

Elle est plus communément appelée particule fine car elle est de toute petite taille.Vous pourriez ainsi l'observer avec un microscope d'entrée de gamme : sa taille se situe entre une bactérie et une globule rouge.

Au quotidien, pour déterminer si l'atmosphère est polluée, nous nous basons sur l'AQI qui est index de la qualité de l'air.L'AQI est calculé en prenant en compte les mesures des six principaux polluants : la PM2.5 est la particule physique en suspension mesurée la plus petite de cet index.Vous pouvez également retrouver les deux autres polluants les plus regardés dans cet indice : les particules PM10 et le gaz NO2 

Quelles sont les particules fines

et d'où viennent-elles ?

Vous arrivez désormais à visualiser ce que représentent les particules en suspension PM2.5, la question est maintenant de savoir d'où elles proviennent.Avant de continuer, il est important de rappeler qu'il n'y a pas qu'une seule PM2.5.En effet, lorsque l'on parle de particules fines, on les classe par taille, elles peuvent donc provenir de différentes sources et ne pas se ressembler si l'on devait les comparer au microscope.Elles sont formées d’un mélange complexe de particules solides et liquides de substances organiques et minérales en suspension dans l’air. Plus simplement, elles proviennent principalement en France :

  • du chauffage à bois
  • du transport routier avec notamment les véhicules diesel
  • des industries

 Maintenant que nous arrivons à mieux les situer, quels sont leurs effets sur la santé humaine, à court et long terme. 

Que dit l'Organistion Mondiale de la Santé (OMS) sur ces effets ?

Depuis quelques années, nous connaissons plus précisément les effets de ces particules en suspension sur la santé humaine.Les PM2.5 sont si fines qu'elles peuvent se loger en profondeur dans nos poumons.Elles font beaucoup de dégâts à notre corps : même à faible concentration, la pollution aux petites particules a une incidence sanitaire.Parmi les causes sur le long terme :

  • 60 % accidents cardio-vasculaires
  • 20% BPCO : maladie respiratoire chronique
  • 10 % cancer du poumon

 Elles font également des dégâts à court terme sur notre organisme :

  • Toux
  • Yeux qui piquent
  • Gorge irrité

 Les mesures des PM2.5 sont exprimées en µg/m3, avec une moyenne sur l'année recommandée de 10 μg/m3 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS)AirParif nous indique qu'en 2018, cette réglementation a été dépassée pour environ 10 millions d'habitants en Île-de-France, soit 85% des Franciliens (entre 14 et 18 µg/m3 à proximité du trafic routier)

Source : Ville de Paris avec Airparif 


Il y a du positif néanmoins depuis quelques années, le taux de particules PM2.5 dans l'atmosphère baisse et l'on observe moins d'épisodes de pollution intense en moyenne sur l'année. 

Où se situe la France au niveau de la réglementation européenne ?

La France est la mauvaise élève concernant les PM2.5, vous pouvez d'ailleurs retrouver notre article plus poussé "La France rejette 164 000 tonnes de particules PM2.5 par an, pire bilan en Europe"

Lorsque nous avons réalisé cette étude poussée, nous avons été surpris tant ce chiffre nous paraissait énorme au vu de la taille d'un polluant PM2.5

Nous sommes persuadés que l'information accessible au plus grand nombre permettra une prise de conscience collective nécessaire pour rendre l'air respirable pour les futures générations.

On peut également noter encore un côté positif : en changeant légèrement nos habitudes de consommation, la France pourrait rentrer dans les objectifs fixés par l'OMS en terme de réglementation d'ici 2030.

Par exemple, le trafic routier tend à baisser avec la progression des mobilités douces comme le vélo dans nos villes : nous pourrions alors alors un impact direct sur la qualité de l'air en moyenne sur l'année.


Comment filtrer les particules fines PM10 et PM2.5 ? 

En extérieur, nous n'avons pas beaucoup de choix. Le port du masque ! On s'habitue n'est-ce pas ?

Lorsque la qualité de l’air n’est pas au rendez-vous comme lors d'épisode de pollution ou de pollen, de plus en plus de personnes concernées par le problème cherchent à se protéger.

Ils peuvent alors se tourner vers un masque antipollution. 

Il faut prendre en compte deux paramètres essentielles :

          . Efficacité : quels polluants mon masque va-t-il filtrer et jusque quelle taille.

          . Herméticité : autrement dit, est-ce que de l'air extérieur va rentrer dans mon masque. 

Par exemple, si 40% de l'air venait à rentrer dans votre masque qui est le plus efficace au monde, il n'y aurait pas un grand intérêt à en porter au milieu du trafic routier.


En intérieur, il y a d'autres solutions : 

          * système de conditionnement d'air 

          * Système autonome permettant de capter les particules dans l'air ambiant. Chez OPTIMUS ROBOT, c'est la solution que nous avons choisit !

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